Le GCCST est très sensible à l’amélioration du cadre juridique de protection des personnes en matière de VIH/SIDA au Togo. C’est dans ce cadre qu’il a réalisé, entre janvier 2010 et avril 2011, le projet « Plaidoyer pour l’amélioration des droits des Personnes Vivant Avec le VIH (PVVIH) et appui aux femmes vulnérables au Togo », avec l’appui d’OSIWA (Open Society Initiative for West Africa).
OBJECTIFSPlaidoyer pour l’amélioration de la loi de 2005 portant protection des personnes en matière de VIH/SIDA au Togo et porter assistance et protection aux femmes et aux enfants infectés et affectés par cette pandémie.ACTIVITÉS
Du 19 au 24 avril 2010, une formation de parajuriste a été organisée à l’hôtel ECOLE CARRINGTON, à Lomé. 26 femmes représentant 26 ONGs et associations du Togo y ont participées.
Les capacités juridiques de ces femmes agissant activement dans la lutte contre le VIH/SIDA au Togo ont donc été renforcées. De plus la formation a permis de créer et de susciter des discussion au tour de l’amélioration de le loi de 2005 portant protection des personnes en matière de lutte contre le VIH/SIDA.
Afin de générer une discussion, le GCCST a organisé différentes rencontres et émissions radiophoniques et télévisuelles.
- Rencontres avec les parlementaires
- Rencontres avec les responsables et leaders des ONGs et Associations de lutte contre le VIH/SIDA
- Rencontre et implication des responsables du CNLS dans la mise en œuvre du projet
- Rencontres inter-associations
Au vu des résultats obtenus dans le cadre de ce plaidoyer, un débat national est suscité pour l’amélioration de la loi sur le VIH/SIDA au Togo. Les parlementaire ont introduit le problème de la modification de la loi de 2005 portant protection des personnes en matière de lutte contre le VIH/sida et les propositions de modifications sont déposées en vue de leurs études et leurs adoptions. Le débat est donc suscité et les discussions sont en cours non seulement pour cette modification mais aussi pour la prise du décret d’application de la loi.
Du 1er janvier 2010 au 30 avril 2011, plus de 3500 consultations médico-psychologiques et 850 appuis sociaux ont été assurés à près de 400 PVVIH et 300 autres patients du centre de secours et d’accompagnement de l’ONG. Au total 342 visites à domicile ont été faites.
La prise en charge médicale englobe: des consultations médicales, un diagnostic, un traitement préventif et curatif des infections opportunistes (IO), une mise sous traitement ARV, un suivi des patients PVVIH sous ARV, la réalisation des bilans et analyses paracliniques, la distribution des médicaments.
Le volet psychosocial consiste à faire des séances de soutien au niveau individuel, au niveau du couple, et au niveau familial. En plus de ces séances de soutien, des groupes de paroles, qui sont des séances d’auto support entre PVVIH sous l’accompagnement du psychologue ou des travailleurs psychosociaux, sont réalisées. Les activités du volet psychosocial sont complétées par des visites à domicile aux PVVIH et leurs familles.
Les appuis sociaux quant à eux consistent à l’organisation au profit des adultes mais aussi des enfants, des dons de KITS alimentaires, des soutiens scolaires, et des soutiens pour l’apprentissage.
De façon globale, la santé physique, la santé mentale, ainsi que le bien être des personnes infectées et affectées par le VIH et les autres bénéficiaires sont améliorés.
Du 14 au 16 juin 2010, à l’HOTEL ECOLE CARRINGTON à Lomé, un atelier de renforcement des capacités de gestion et de communication a été organisé. 25 ONGs et associations de PVVIH ont participé à cet évènement couvert par la télévision nationale (TVT), la presse nationale (TOGOPRESSE), la radio Lomé et l’agence togolaise de presse (ATOP).
La formation a permis de donner des notions de bases aux participants en matière de communication en vue d’une meilleure gestion de leurs ONGs et associations en général et dans le domaine du VIH/SIDA en particulier.
En somme, les activités prévues ont été toutes réalisées avec un taux élevé de participation, ce qui a permis d’avoir une incidence directe, notamment la modification de la loi portant protection des personnes en matière de lutte contre le VIH et Sida conformément aux standards internationaux.
La phase suivante reste la consolidation des actions et leur pérennité.